En pleine crise sanitaire, l’impression 3D et ses adeptes se sont mobilisés pour prêter main-forte au personnel médical, hôpitaux et autres établissements de santé. En effet, ces derniers ont été régulièrement dépassés par l’ampleur de la pandémie de Covid-19. L’impression 3D a ainsi permis de palier certains manques de matériel médical tout en favorisant le ralentissement de la propagation du virus. Alors, quelles ont été les applications les plus marquantes de l’impression 3D depuis le début de cette période délicate ?
Spécialiste en solutions de mobilité et de traçabilité, Talice vous présente – au travers de cet article – sa sélection de projets issus de la fabrication additive et utiles dans la lutte contre la Covid-19.
L’impression 3D comme réponse à la pénurie de matériel médical
Premièrement, le secteur de la santé s’est rapidement retrouvé face à une pénurie de matériel de soin dès le premier trimestre 2020. Effectivement, l’expansion fulgurante du virus de la Covid-19 est venue perturber la chaîne d’approvisionnement des hôpitaux et centres médicaux. Visières de protection, respirateurs et bien d’autres équipements de soin manquaient ainsi à l’appel début 2020.
Face à cette urgence sanitaire, la communauté de l’impression 3D s’est immédiatement lancée dans la production de ce type de matériel médical. De fait, elle est devenue un fournisseur alternatif pour les établissements de santé.
Visières de protection avec support
Constituant une barrière supplémentaire contre les infections, la visière de protection fut l’un des premiers équipements de protection individuelle (EPI) à manquer. Dès lors, l’impression 3D a pris le relais grâce à l’union de particuliers et d’entreprises spécialisées. En détail, les propriétaires d’imprimantes 3D se chargeaient de concevoir et d’imprimer le support de la visière de protection. Opération terminée, une feuille plastique transparente était ensuite apposée sur ce support.
En résumé, la création d’une visière de protection ne nécessitait qu’une paire d’heures. Ce sont ainsi plusieurs centaines de visières de protection qui ont été quotidiennement distribuées aux soignants. De plus, le fabricant d’imprimantes 3D Prusa s’est joint à cette initiative. Il a ainsi partager un modèle 3D open-source de visière dans l’optique de faciliter la mise à disposition d’EPI.
Valves de respiration
Indispensable pour soigner les patients atteints de la Covid-19, la valve de respiration était aussi l’un des principaux absents lors de la première vague de coronavirus en Europe. Pour venir en aide aux centres hospitaliers, des professionnels de l’impression 3D (Isinnova et Photocentric notamment) ont lancé la production de milliers de valves de respiration en 3D.
En s’appuyant sur leurs compétences et sur la technologie des imprimantes 3D DLP, ces deux fabricants ont été d’une grande aide pour les hôpitaux et centres de santé. Plus précisément, ils furent en mesure de concevoir et de livrer plus de 40 000 valves par semaine.
Écouvillons des tests PCR
Dans l’optique de détecter massivement les cas positifs à la Covid-19, une forte disponibilité de tests PCR fut requise. Or, les écouvillons utilisés pour recueillir des échantillons de muqueuse nasale se sont vite retrouvés en rupture de stock. Pour remédier à cette situation, de nombreuses structures comme Carbon et Formlabs se sont tournées vers l’impression 3D résine. Ils ont pu donc créer et distribuer plusieurs centaines de milliers d’écouvillons par jour.
Pousse-seringues
Également, l’impression 3D a apporté sa contribution en matière de prise en charge des malades touchés par le coronavirus. Pour soigner ces patients, le personnel médical utilise un pousse-seringue électrique. Ce dispositif est destiné à maintenir un débit régulier et constant de médicaments ou de liquides.
Comme pour les équipements précédents, le manque de pousse-seringues s’est rapidement fait ressentir au sein des services de réanimation. Mais également dans les unités de soins intensifs et en hospitalisation conventionnelle. Suite à cette pénurie, l’association Electrolab Nanterre a élaboré un modèle de pousse-seringue par impression 3D. Cette proposition fut immédiatement soutenue par les organismes suivants :
- La Carac,
- La Fondation de l’Académie de Chirurgie,
- Mais également par la Fondation de l’Avenir et son conseil scientifique.
Adaptateur pour masque de plongée
Depuis le début de cette crise sanitaire, la start-up italienne Isinnova n’a cessé d’être forte de proposition avec diverses innovations. Outre l’impression de valves de respiration, Isinnova a transformé un masque de plongée en respirateur par le biais d’un adaptateur imprimé en 3D.
Pour cela, l’entreprise s’est basée sur le masque de plongée Easybreath de la marque Decathlon. Puis, elle a conçu une pièce spécifique pour relier ce masque de plongée aux équipements médicaux des hôpitaux. Dénommé « Charlotte Valve », cet adaptateur fut fabriqué en très peu de temps grâce à la technologique d’impression 3D FDM. Par ailleurs, Decathlon a même pris part à cette action en fournissant gracieusement le modèle CAO de son masque Easybreath.
L’impression 3D, solution de restriction de la propagation de la Covid-19
Ensuite, l’impression 3D est aussi apparue comme une technologie susceptible de limiter le développement de la Covid-19. Nos experts vous présentent ci-dessous trois solutions pour restreindre la propagation du virus.
Bague en savon
Malgré le respect des gestes barrières, se laver les mains avec du savon peut être une action complexe à réaliser lorsqu’on est en déplacement. Des experts de l’impression 3D ont mis au point une bague en savon. En détail, elle se compose d’un anneau en thermoplastique standard ou en cuivre virucide et d’un échantillon de savon solide. Cette solution fut rendue possible essentiellement grâce à l’utilisation d’imprimantes 3D FDM.
Poignées de porte « mains-libres »
En contact quotidien avec une multitude de personnes, les poignées de porte se révèlent être d’importances sources de transmission de virus. Afin de réduire le risque de propagation, différents modèles d’ouvre-portes ont vu le jour grâce aux technologies d’impression 3D FDM, SLS et MJF. Le site Materialise propose à tous son propre modèle d’ouvre-portes.
Quant à son fonctionnement, la personne appuie à l’aide de son avant-bras de façon à abaisser la poignée. L’ouvre-portes en impression 3D va ainsi retenir le bras de l’utilisateur tout en lui permettant de tirer la porte vers lui pour l’ouvrir.
Filament d’impression 3D virucide
Et enfin, le fabricant de filaments 3D Nanovia propose – depuis plusieurs mois – une nouvelle gamme de thermoplastiques pour imprimantes 3D. Connus sous l’appellation « PLA VX », ces filaments se veulent parfaitement virucides. Répondant à la norme ISO21702, ils réussissent à éliminer 98,9% des virus dans les deux heures et 99,9% dans les quatre heures qui suivent le contact.
Talice soutient ces innovations d’impression 3D
Présente aux côtés des établissements de santé depuis 2008, notre équipe félicite l’ensemble de la communauté d’impression 3D pour cet éventail de solutions novatrices. Chacune d’entre elles a permis d’enrayer à son échelle la propagation du virus de la Covid-19.
Améliorez la traçabilité de vos équipements, matériels spécifiques et stocks de marchandises grâce au savoir-faire des experts Talice. Notre équipe vous accompagnera tout au long du déploiement de votre projet : définition des besoins, audit sur site, conception et proposition d’une solution, déploiement, formation et maintenance. Détaillez votre projet à notre équipe, par téléphone, au 0134510505 ou par le biais du formulaire de contact en ligne.